jeudi 19 novembre 2015

La scolarisation des enfants réfugiés syriens : la réalité sur le terrain

L'école arménienne Alex Manougian à Saint-Laurent offre un programme d’accueil et de francisation à des immigrants et des réfugiés. Son directeur Sébastien Stasse s'est exprimé sur les nombreux défis qui attendent les écoles québécoises avec l'arrivée de plusieurs milliers de réfugiés syriens. Il est très inquiet... Son école accueille des réfugiés syriens et irakiens. Il tient à rappeler que la francisation est un défi de taille et il qu'il n'y a pas assez de ressources actuellement, surtout des ressources dans leur langue.

Spectacle lors du 45e anniversaire de l'école arménienne de Saint-Laurent

Depuis de nombreuses années, l'école assume elle-même les coûts de formation des enfants qui arrivent après le 30 septembre puisque le Monopole de l'Éducation n'a rien prévu dans les règles budgétaires pour ce genre de situations.

Pour M. Stasse,
sans classes de francisation, les chances sont grandes que plusieurs des élèves qui seront intégrés directement en classe régulière avec des mesures ponctuelles de francisation se retrouvent en adaptation scolaire alors qu’ils n’ont aucun problème d’apprentissage. Le milieu scolaire n’est actuellement pas prêt à franciser un nombre aussi important d’élèves avec des besoins aussi particuliers.

Il est très facile d’accueillir des réfugiés, ça en est une autre d’assurer leur intégration, leur scolarisation, mais surtout la réussite des enfants à l’école. Nous savons très bien de quoi nous parlons et notre communauté est inquiète.

Écoutez Sébastien Stasse au micro de Paul Arcand





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